mardi 4 novembre 2014

Environnement : un projet pour nettoyer les déchets plastiques des océans

Une baleine a récemment été retrouvée morte avec 20 kilos de plastique dans l’estomac. La pollution marine est devenue un sérieux problème pour l’environnement et d’autres espèces tels que les oiseaux, les tortues et les cétacés périssent à cause de ces déchets présents dans l’océan. Plusieurs zones dans ont été découvertes contenant des tonnes de plastique. 

Le vortex de déchets du Pacifique nord a été découvert en 1997. Cette zone de déchets s’étend sur 700 000 km² (données de 2012) soit la superficie de la France. Cette «grande zone d’ordures s’étend de la côte de Californie jusqu’aux abords de la côté japonaise. Ces déchets générés par l'activité humaine ne font qu'augmenter au fond des océans. Seulement en Europe, environ 25 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année. Il y a six fois plus de déchets plastiques dans les océans que de planctons. 




Un étudiant de 19 ans, Boyan Slat, travaille sur un projet destiné à nettoyer l’océan des déchets plastiques. Le jeune néerlandais a déjà récolté plus de 2 millions de dollars pour lancer le projet-pilote The Ocean Cleanup. Cela consiste à étendre de grands barrages flottants dans lesquels les plastiques viendraient être piégés. Ils seraient ensuite récupérés par un catalyseur. 

Le projet est actuellement en phase de test et pourrait voir le jour d’ici à 2020 entre Hawaï et la Californie, un endroit où la concentration de plastiques est importante. Boyan estime qu’en dix années, la moitié des plastiques pourraient être nettoyé. Cette méthode permettrait ainsi de commencer à nettoyer les macro déchets, c’est-à-dire, de plus de 2 centimètres. Seulement, le problème reste le même pour les micro déchets.

Boyan Slat a présenté son projet à New-York lors des conférences TED. Visionnez la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=QpDxE8BhPSM 

lundi 3 novembre 2014

Environnement : des arbres qui absorbent 1000 fois plus de CO2

Ce matin, l’un des premiers titres de l’actualité concerne l’environnement. Une étude sur le climat du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est alarmante.  

Le groupe d’experts prévient : un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l’apocalypse climatique puisque, sur le siècle écoulé, la teneur en dioxyde de carbone est supérieure à celle produite pendant 800 000 ans.

Il est vrai que de mémoire d’homme nous n’avons jamais connu un 1er novembre si chaud qu’en ce novembre 2014. Tout le monde s’en fait la remarque mais que pouvons-nous faire ?

Nous savons que les arbres peuvent stocker le dioxyde de carbone. Ils filtrent ainsi l’air et absorbent le dioxyde présent dans l’atmosphère. Ce gaz est ainsi stocké dans le tronc, les branches et les racines de l’arbre. En procédant à la photosynthèse, l’arbre va ensuite libérer de l’oxygène dans l’atmosphère.



Ainsi, plantons des arbres autant que nous le pouvons autour de nous permettrait de réduire les émissions de gaz carbonique. Si vous décidez de planter un arbre, choisissez donc une espèce qui a une longue durée de vie comme le chêne, le platane ou le séquoia qui peuvent vivre plus de 2000 ans. Shubhendu Sharma a expliqué, lors d'une conférence TED, qu'il a appris à faire pousser une forêt dix fois plus vite et que la qualité de l'air près de ces forêts est devenue bien meilleure.  

Chacun peut le faire mais il est important de savoir que lorsque les arbres meurent et se décomposent ils rejettent alors tout ce gaz stocké. Il en est de même pour les arbres abattus lors de défrichement de forêts. Le déboisement dans diverses parties du monde que ce soit en Amérique du sud ou même en Asie représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre.

De plus, des scientifiques de l’université Columbia de New York sont en train de travailler sur un arbre artificiel qui a la capacité d’absorber le dioxyde de carbone 1,000 fois plus vite qu’un arbre naturel. Cet arbre ressemble à des branches de pin mais cette branche est faite de matériaux plastiques et d’une résine active. Cela ressemble à un filtre géant qui capture le dioxyde de carbone qui peut ensuite être compressé et devenir du liquide de dioxyde de carbone. Ces liquides peuvent ensuite être transformés en carburants de synthèse.